Le jour se lève sur l’hotel Country Club Mercure de Sophia. Les premiers courageux sont au petit déjeuner vers 9h00 après la première "grasse matinée" que le planning du Tour des cols nous a donné. Tout le monde a pu profiter des installations et du luxe offert par ce somptueux hôtel 4 étoiles et, c’est détendu que nous pouvons prendre le départ à 10h30 pour Cannes et le Palais des Festivals.
Nous faisons tous une petite halte "essence" devant les yeux écarquillés des touristes présents aux abords de la pompe. Même après plus de 400 kilomètres de route, nous sommes toujours surpris des réactions et de la sympathie des gens pour la marque au cheval cabré.
A l’entrée de Cannes, la Police Municipale nous accueil et deux motards nous escortent pour la traversée de la ville ce qui nous permet de réaliser un de nos vieux rêves de gosses, traverser une ville en grillant tous les feux rouges ! Bizarement, nos deux motards disparaissent après quelques kilomètres, nous lâchant en pleine jungle canoise ! Roland frôlera l’accident après qu’un débile en scooter manque de l’écraser à vive allure alors qu’il tentait de règler la circulation en lieu et place des deux policiers qui étaient à la base chargés de ce job.
La Mairie de Cannes, contrairement à toutes les autres villes traversées, n’a pas joué le jeu et ne souhaitait visiblement pas que nous fassions de leur cité notre étape finale, laissant la charge de notre accueil à L’Automobile Club de Cannes. Une chose est sûre, nous ne retournerons pas là bas l’an prochain...
Nous nous retrouvons donc assez rapidement devant le Palais des Festivals ou nous garons nos voitures dans un park installé par L’Automobile Club de Cannes.
L’Association Cannoise nous offre un apéritif de bienvenue et les gens sur la plage se pressent pour venir admirer les presques trois dizaines de Ferrari offertes à leur regard.
Nous nous dirigeons tous à pied vers le Grand Casino de Cannes ou l’accueil glacial et mal-habile d’un des gorilles manque de faire tourner la fin de notre balade en pugilat. Le rustre à QI négatif refuse l’accès au Casino à un membre car il porte un appareil photo en bandoullière, prétextant que c’est interdit dans l’enceinte de l’établissement. L’affaire se règle avec l’intervention ferme, mais néanmoins sympathique, de notre vénérable Président et tout le monde peut rentrer dans le Casino... Pour la petite histoire, nous avons tous des téléphones portables avec appareil photo intégré, et le "croque mort" à l’entrée ne nous a pas posé de questions...
Après un verre au bar du Casino, tout le monde se dit "au revoir" et l’on peut lire la tristesse de se quitter dans le regard de la cinquantaine de participants. Des amitiés se sont créés durant notre périple et notre passion pour les Ferrari nous aura uni et rapproché tout au long de ces quatres jours inoubliables et à jamais gravés dans nos mémoires. 
